le Zappet Show - 974
J'ai peur des longs courriers!

Thierry Bertil

Bruno TESTA, l'excellent chroniqueur du Journal de l'île, a narré, par le menu, si j'ose dire, la croustillance de nouveaux implants mammaires de certaines passagères.Ces dernières auraient ,d'après la rumeur, la capacité d'y loger de la pentrite, indétectable par les moyens actuels, ce qui rend paranos et schizophrènes certains services secrets...

Ainsi donc, après Roland Garros et le tir à travers l'hélice, voici la grosse et le tir à travers le lait lisse?
Tout ce que l'humanité comporte de siliconés nous semblera prédateurs extrémistes...

Et ce n'est pas tout: imaginez un couple de petits vieux; yeux malicieux dans un nid de rides sympathiques, fixer leur dentier avec chewing-gum parfumé au plastic, sous l'accoudoir de la nonne honnête  qui, ne se doutant de rien se vernira les ongles d'un produit capable de dérégler tous les paramètres moteur; alors que le môme des cités allait justement offrir à la série A1J7 la fameuse boîte de cachou à neutrons.
Des perruquiers seraient de mèche avec les grands gominés, gel fixation dure, qui lâcheraient , en plein vol une nuée de pellicules amiantées capables de faire tousser encore la dame aux camélias...

Hé, oui, comme l'écrit le journaliste dont je ne rate pas une chronique, c'est à se demander s'il n'était pas plus convenable de payer les billets aux voyageurs potentiels.
Et ceux qui l'accepteraient pourraient jouer un remake de Fort-Alamo avec pénis aux balles traçantes et. éjaculation au taser

Faire tomber sa fausse lentille dans de vrais haricots d'un cassoulet de Castelnaudary déclencherait des flatulences entièrement élevées au gaz-moutarde
Ainsi, étrangers l'un à l'autre, nous serions chacun susceptibles d'éradiquer la surpopulation en période rouge et d' aider modestement à la continuité territoriale...

"Oh, toi. C'est quoi ces boules ?
"C'est noël mammaire", répondrait alors l'hérétique décérébré en dégoupillant un téton !
Alors moi, en attendant jeudi prochain et regardant tous ces passagers, je vous renvoie la censure...
Thierry Bertil